Le Conseil du Café-Cacao, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé un atelier de consultation les 15 et 16 mai 2025 à Abidjan. L’événement, placé sous la présidence de Dr KOFFI N’Goran, Directeur Général Adjoint du Conseil du Café-Cacao et représentant de Monsieur KONE Brahima Yves, Directeur Général, s’inscrit dans le cadre de la révision des Contributions Déterminées au niveau National (CDN 3.0) de la Côte d’Ivoire.

Cet atelier de deux jours a réuni plus de soixante participants issus des ministères techniques, d’organisations non gouvernementales, de partenaires au développement, d’instituts de recherche, ainsi que des experts et consultants. Ensemble, ils ont échangé de manière constructive sur les moyens de faire de la filière café-cacao un levier important de la transition bas-carbone et de l’adaptation au changement climatique.

L’objectif principal était de consolider les contributions du secteur dans la révision des CDN 3.0, en intégrant des mesures concrètes d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, d’adaptation aux impacts climatiques, ainsi que de valorisation des efforts environnementaux sur les marchés carbones.

L’un des points majeurs abordés durant l’atelier concerne la mise en place d’un mécanisme équitable de partage des bénéfices issus du carbone. Les discussions ont porté sur l’inclusion de tous les acteurs – producteurs, communautés, secteur privé et institutions publiques – afin de garantir une répartition juste et transparente des revenus générés par les projets carbone dans la filière.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la plateforme nationale de coordination des projets d’agroforesterie et de valorisation du carbone dans le secteur café-cacao, mise en place par Le Conseil du Café-Cacao avec l’appui financier du PNUD.

Ces travaux devraient permettre de renforcer l’alignement du secteur café-cacao avec les engagements climatiques de la Côte d’Ivoire, tout en positionnant stratégiquement le pays sur les marchés carbone et les nouveaux instruments financiers climatiques.