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Akoupé Zeudji : Meité Lassana brise le silence sur un scandale foncier vieux de 10 ans

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Sur le plateau de la chaîne Life TV, l’émission Le Grand Talk du vendredi 22 août 2025 a pris des allures de tribunal populaire. Face aux caméras, Meité Lassana, représentant des acquéreurs de terrains à Akoupé Zeudji, a livré une version explosive des faits, dénonçant une décennie de tensions, de démolitions arbitraires et de tragédies humaines.

Une crise foncière qui vire au drame


Dès les premières minutes de son intervention, Meité Lassana a tenu à saluer la mémoire d’Aziz, acquéreur tué le 2 août dernier lors des travaux de déguerpissement menés par des investisseurs chinois. « Lâchement assassiné », a-t-il martelé, visiblement ému, avant de pointer du doigt une série d’irrégularités administratives et judiciaires.

Les acquéreurs, installés depuis 2003 sur les 541 hectares d’Akoupé Zeudji, affirment détenir des lettres d’attribution, des ACP, des titres fonciers et des ACD. Pourtant, depuis 2016, le Fonds de prévoyance militaire, représenté par Touré Ahmed Boua, aurait initié une enquête commodo et incommodo, déclenchant une avalanche d’oppositions… jamais levées.

Démolitions, assignations et ordonnances ignorées


En mai 2025, les tensions atteignent leur paroxysme : assignations multiples, audience reportée, puis une décision de démolition obtenue « par défaut » par l’entreprise chinoise, sans présence d’un commissaire de justice. Pire encore, les forces de l’ordre auraient expulsé les commissaires mandatés par les acquéreurs.

« Une ordonnance d’arrêt des travaux a été signifiée le 29 juillet 2025 », affirme M. Meité, documents à l’appui. « Mais les travaux n’ont jamais cessé. »

Des réponses tranchées face aux journalistes


Interrogé par Hermann Aboua et Lassina Sanogo, Meité Lassana a défendu la légitimité des acquéreurs :

Nous avons acquis nos terrains auprès des propriétaires fonciers. L’ACD du Fonds de prévoyance militaire est contesté depuis sa mise en œuvre.


Sur la question d’une alliance avec d’autres opposants comme Monsieur Amon, Meité Lassana est clair :

Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. Nous parlons le langage des propriétaires.


Appel au gouvernement : régulariser pour pacifier


Pour Meité Lassana, la crise est le fruit de réformes mal coordonnées et de chevauchements administratifs. Il appelle solennellement le gouvernement à intervenir pour régulariser les situations d’Achokoi et d’Akoupé Zeudji, afin d’éviter « tout ce désordre ».

Un nouveau rendez-vous est prévu sur le plateau pour poursuivre le débat. En attendant, les regards sont tournés vers les autorités, appelées à trancher dans ce dossier brûlant où se mêlent justice, mémoire et droits fonciers.

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ARTICLE RÉDIGÉ PAR
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Salès Kouassi

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