POLITIQUE

Sandales à la CEI : Soko Gohi bouscule les codes, rejette le parrainage et fait parler de lui

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Une journée de dépôt de candidatures à la Commission Électorale Indépendante (CEI) qui suivait son cours habituel a été marquée par une scène inattendue. En effet, Soko Gohi, candidat indépendant, est arrivé le lundi 25 août, vêtu de manière décontractée, avec des sandales aux pieds. Un accoutrement qui a suffi à enflammer les débats et à remettre en question les standards de représentation politique.

Un dépôt de candidature stressant et amusant


Parmi les figures politiques présentes, le représentant du PPA-CI, Dano Djédjé, a vu son passage retardé pour des ajustements administratifs de la part de la CEI. Mais c’est bien l’apparition de Soko Gohi qui a volé la vedette de façon amusante. Tandis que les autres candidats arboraient costumes et cravates, lui s’est présenté en tenue simple, provoquant une vague de réactions dans la foule.

« Il est venu juste pour une plaisanterie », lâche Kacoubi, visiblement agacé.
« Pourquoi la CEI le reçoit ? Elle devrait lui demander d’aller se vêtir convenablement », s’indigne-t-il.
« Il veut que les journaux parlent aussi de lui », ajoute Chinon.

Mais tous ne partagent pas cette indignation. Abbé Ange, lui, défend ardemment la posture :

Diriger la Côte d’Ivoire n’est pas réservé aux riches. Nous ne voulons pas du physique de quelqu’un au pouvoir, mais de ses idées et de ses ambitions.


Soko Gohi répond sans détour


Face aux caméras, Soko Gohi ne se dérobe pas. Il explique calmement sa tenue :

J’ai une blessure au pied, raison pour laquelle je suis en sandales. En 2020, je n’étais pas vêtu comme aujourd’hui. Le parrainage est un outil pour éliminer les indépendants. Moi, je veux améliorer la vie des populations.


Son discours, bien que bref, a laissé entrevoir une volonté de rupture avec les codes traditionnels et une ambition sociale affirmée.

Buzz ou message politique ?


La scène a soulevé une question plus profonde : la forme doit-elle primer sur le fond en politique ? Si certains y voient une tentative de buzz, d’autres saluent le courage d’un homme qui veut faire entendre sa voix, malgré les barrières symboliques et sociales.

Soko Gohi, en sandales, a peut-être lancé sans le vouloir un débat sur l’accessibilité du pouvoir et la représentation populaire. Derrière le mode vestimentaire se cache une interrogation essentielle : qui peut prétendre à la gouvernance, et selon quels critères ?

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ARTICLE RÉDIGÉ PAR
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Salès Kouassi

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