Elle ne se contente pas de toucher le ciel, elle le redessine. Avec ses 404 mètres d’élégance architecturale, la Tour F s’impose comme la nouvelle souveraine du skyline africain. Majestueuse, audacieuse, presque mystique, elle surplombe la capitale économique ivoirienne comme un totem de modernité et d’ambition. Vue depuis les Deux-Plateaux, elle semble veiller sur toute la ville, telle une gardienne silencieuse du renouveau urbain.

La plus haute tour d’Afrique : un symbole de puissance et de vision

Conçue par l’architecte Pierre Fakhoury et pilotée par le géant belge BESIX, la Tour F est bien plus qu’un gratte-ciel. C’est l’aboutissement d’un rêve urbain né dans les années 1970, inscrit dans les plans d’aménagement de la Cité administrative d’Abidjan. Elle vient compléter le quintet historique des tours A à E, rénovées pour l’occasion, et s’élève comme la sixième et dernière pièce d’un puzzle architectural ambitieux.

Un chef-d’œuvre technique et artistique

Inspirée par les formes symétriques des masques africains, la Tour F allie tradition et technologie. Sa structure en béton armé, contreventée par un noyau central, repose sur un radier de 3,5 mètres d’épaisseur et des fondations de 80 mètres de profondeur. Les colonnes périphériques, inclinées selon les facettes de l’enveloppe extérieure, offrent une silhouette angélique et imposante. Le tout est modélisé via un processus BIM avancé, intégrant les effets dynamiques du vent et les interactions sol-structure.

Un espace de vie et de travail tourné vers l’avenir

Avec ses 72 étages, la Tour F abrite des bureaux, un auditorium de plus de 200 places et des espaces conçus pour répondre aux besoins administratifs croissants de la Côte d’Ivoire. Elle incarne une architecture durable, pensée pour accompagner le développement économique du pays. Coût estimé : 250 milliards de FCFA, soit environ 450 millions d’euros.

Les sœurs jumelles du continent : un ballet de hauteurs

La Tour F rejoint le cercle très fermé des géants africains : le Carlton Centre (223 m) à Johannesburg, la Britam Tower (200 m) à Nairobi, la GTC Office Tower (180 m), la Tour Ponte City (173 m), l’UAP Tower (163 m) et la NECOM House (160 m) à Lagos. Chacune raconte une histoire, mais aucune ne rivalise avec la verticalité audacieuse de la Tour F.

Abidjan, capitale du futur

La Tour F n’est pas qu’un bâtiment. Elle est une déclaration. Une promesse. Celle d’une Afrique qui construit haut, pense grand et rêve loin. Dans son ombre, le Plateau s’illumine. Et dans son reflet, c’est toute la Côte d’Ivoire qui s’élève.

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