Wilfried Singo a décidé de sortir des sentiers battus. À 23 ans, le latéral ivoirien quitte l’AS Monaco pour rejoindre Galatasaray, géant du Bosphore, dans un transfert qui fait déjà couler beaucoup d’encre. Entre scepticisme et espoir, ce choix stratégique soulève une question brûlante : Singo est-il en train de suivre les pas de légendes ou de s’engager sur un chemin glissant ?

Dans les pas des géants… ou dans leur ombre ?

Didier Drogba, Emmanuel Eboué, Wilfried Zaha… Tous ont porté les couleurs de Galatasaray avec plus ou moins de succès. Si Drogba y a laissé une empreinte impérissable, d’autres n’ont pas vu leur carrière décoller après leur passage en Turquie. Sur les réseaux sociaux, les avis fusent : « Aucun Ivoirien n’a vraiment explosé là-bas », déplore un internaute. Et pourtant, Galatasaray reste une vitrine européenne, avec des campagnes régulières en Ligue des champions et une ferveur populaire sans égale.

Un tremplin ou un piège doré ?

Singo, formé à l’AS Denguelé, avait rejoint Monaco en 2023 avec des promesses plein les crampons. Mais en Principauté, la concurrence et les blessures ont freiné son envol. À Istanbul, il retrouve un club qui lui garantit du temps de jeu, une exposition continentale et une histoire d’amour avec les joueurs ivoiriens. Le championnat turc, souvent jugé moins relevé, pourrait lui offrir le cadre idéal pour rebondir… ou s’effacer.

Toujours dans les plans de Faé

Malgré ce virage, Singo reste un pilier dans l’effectif des Éléphants. Le sélectionneur Emerse Faé l’a convoqué pour les chocs contre le Burundi et le Gabon, en éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Percutant sur son flanc droit, solide défensivement, Singo a encore tout à prouver et Istanbul pourrait bien devenir le théâtre de sa renaissance.

Istanbul l’attend, l’Afrique observe

Entre les minarets et les chants des supporters de Galatasaray, Wilfried Singo s’apprête à écrire un nouveau chapitre. Un pari risqué, certes, mais aussi une opportunité de marquer l’histoire. Comme Drogba avant lui, il peut faire vibrer les gradins… ou s’y perdre. À lui de jouer.

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