Après douze mois derrière les barreaux, N’Guetta Axel Ludovic Komenan, alias « Macron 1er», a retrouvé la liberté. Ce cyber-activiste ivoirien, figure emblématique des réseaux sociaux et proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a été accueilli en grande pompe au siège du parti, marquant un retour hautement symbolique dans un climat politique sous tension.

Une condamnation qui a fait du bruit

Le 13 mars dernier, le tribunal de première instance d’Abidjan avait condamné « Macron 1er» pour troubles à l’ordre public, diffamation et offense au chef de l’État, à la suite de publications virulentes visant le président Alassane Ouattara et le député Jean-Louis Billon. Lors du procès, son avocat avait présenté des excuses publiques, appelant à la clémence et au pardon.

Puisse M. Jean-Louis Billon, qui est une personnalité respectée de notre pays, trouver la force de pardonner à M. N’Guetta Axel Ludovic Komenan pour ses fautes à son égard.

avait déclaré la défense.

Un accueil politique chargé de symboles

À sa sortie du Pôle pénitentiaire d'Abidjan (PPA), Macron 1er a été reçu par Alain Caucauthrey, directeur de cabinet du président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam. Ce geste fort illustre le soutien d’une frange du parti à l’activiste, malgré les controverses.

Une affaire révélatrice des tensions internes

L’arrestation de N’Guetta s’inscrit dans un contexte de crispation politique au sein du PDCI-RDA, où les ambitions présidentielles de Jean-Louis Billon suscitent des remous. D’autres jeunes militants du parti, tels qu’Innovent Yao (JPDCI rural), Henri Joël Kouadio (jeunesse estudiantine) et §§Jean-Paul Djabia§, sont également détenus pour des publications jugées offensantes.

Le PDCI-RDA semble naviguer entre soutien militant et gestion des ambitions internes.

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