Si Gbagbo n’est pas candidat, toi non plus.

Dans une vidéo vibrante et largement partagée, l'icône du reggae ivoirien Tiken Jah Fakoly interpelle directement le président Alassane Ouattara, à trois mois d'une élection présidentielle sous tension.

Un appel à la retenue dans un climat explosif

Alors que le RHDP presse son leader à briguer un 4ᵉ mandat, Alassane Ouattara maintient le suspense, évoquant sa forme et son expérience comme gages de stabilité. Tiken Jah, lui, plaide pour une transition pacifique, estimant que l’absence de Laurent Gbagbo sur la ligne de départ devrait logiquement s’appliquer au président sortant, pour l’équité et la cohésion nationale.

Souvenir des crises et crainte d’un remake

L’artiste évoque les douloureux souvenirs du passé : exclusions politiques, tensions électorales, violences post-vote. « Ceux qui ont souffert de l’exclusion ne devraient pas l’imposer aux autres », martèle-t-il, pointant du doigt une spirale politique inquiétante.

Vers un renouvellement salutaire ?

Tiken Jah invite le pays à tourner une page : celle d’une classe politique trop enracinée. Pour lui, le retrait d’Alassane Ouattara serait l’occasion d’injecter des visages nouveaux et de bâtir une démocratie apaisée. « Brisez le silence », lance-t-il aux leaders d’opinion, dans ce qu’il qualifie de moment charnière.

Un message qui résonne loin du reggae

Tiken Jah Fakoly, toujours fidèle à ses engagements citoyens, prouve qu’au-delà des mélodies, sa voix reste un vecteur de conscience et de changement.

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