La marche pacifique annoncée par le Front commun PPA-CI/PDCI pour le 2 août 2025 n’aura finalement pas lieu. La préfecture du département d’Abidjan a opposé une fin de non-recevoir, invoquant des motifs sécuritaires et logistiques.

Un projet de mobilisation avorté

Initialement prévu pour rallier la place de la République depuis le carrefour Solibra, passant par le boulevard Félix Houphouët-Boigny, le rassemblement visait à exprimer pacifiquement des revendications politiques et citoyennes. Mais le caractère « sensible » du parcours, notamment sa proximité avec le Palais présidentiel, a motivé l’annulation.

Indépendance et indisponibilité

La préfecture a également souligné l’indisponibilité des forces de sécurité, mobilisées à Bouaké pour les cérémonies du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance. Cette coïncidence calendaire soulève des interrogations sur la coordination entre événements officiels et mobilisations populaires.

Réactions politiques en cascade

Des voix se sont élevées dans les rangs des deux partis pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’entrave à la liberté d’expression. Damana Adia Pickass, porte-parole du PPA-CI, a confirmé que les autorités avaient été informées depuis le 25 juillet, regrettant un « manque de concertation sincère ».

Entre sécurité et expression citoyenne

L’annulation ravive le débat sur l’équilibre entre ordre public et droit à la manifestation. Dans un contexte préélectoral marqué par les tensions, cet épisode pourrait bien redessiner les lignes du dialogue politique en Côte d’Ivoire.

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