Marche reportée, pas enterrée : l’opposition ivoirienne garde le cap face à Ouattara

Dans une atmosphère électrique au siège du PPA-CI, le Front commun formé par le parti de Laurent Gbagbo et le PDCI-RDA a clarifié sa position. La marche initialement prévue le 2 août n’est pas annulée, mais reportée.
Une décision controversée
Le communiqué du préfet d’Abidjan annonçant l’annulation de la manifestation contre un quatrième mandat d’Alassane Ouattara a pris de court les organisateurs. Selon Damana Adia Pickass, coordinateur général de la marche, les discussions avec les autorités portaient sur un report concerté, jamais sur une annulation unilatérale.
Des contraintes logistiques et sécuritaires
Le préfet évoque plusieurs raisons, notamment la mobilisation des forces de sécurité à Bouaké pour les festivités du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, la proximité du Palais présidentiel et les risques d’encombrement du boulevard Félix Houphouët-Boigny. Mais le Front commun voit dans cette communication un flou stratégique aux implications politiques.
Mobilisation intacte, détermination affichée
La marche devait rallier Marcory Ibis à la place de la République pour dénoncer les velléités d’un énième mandat et exiger des élections inclusives, crédibles et transparentes.
Le message reste inchangé.
La lutte continue. Nos militants doivent rester mobilisés.
martèle Damana Pickass.
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1 Commentaire(s)
Antony
2025-07-30 18:10:28Les organisateurs parlent de report.
Chacun utilise le vocable qui lui convient. L'idee principale est que la marche ne devait pas se tenir le 2 août comme preveu.
Le Front commun va choisir une autre date et on verra les nouveaux arguments que les autorités avanceront.