Le Monumental n’a jamais aussi bien porté son nom. Ce jeudi 4 septembre, Lionel Messi, 38 ans, a offert à l’Argentine une dernière symphonie en sélection nationale. Face au Venezuela, l’octuple Ballon d’Or a signé un doublé magistral et marqué un au revoir bouleversant. Score final : 3-0. Mais le vrai triomphe fut celui de l’émotion.

Le roi s’incline, le mythe demeure

Dès l’échauffement, les regards étaient tournés vers lui. Entouré de ses trois fils, les yeux embués, Messi a vécu chaque instant comme une offrande. L’hymne national résonnait, la foule chantait son nom, et le phénomène vibrait comme jamais. Sur le terrain, il n’a pas trahi son génie : des dribbles, un récital parfait et un ultime frisson partagé avec tout un peuple.

Pouvoir terminer à domicile de cette manière, c’est ce dont j’ai toujours rêvé.

a-t-il confié, la voix tremblante à la fin du match.

Un adieu à domicile, mais pas à l’histoire

Si ce match marque la fin de son aventure avec l’Albiceleste sur ses terres, Messi n’a pas fermé la porte au Mondial 2026. États-Unis, Mexique, Canada : le dernier chapitre pourrait bien s’écrire là-bas. Mais fidèle à lui-même, il avance sans promesse, porté par le ressenti et l’honnêteté.

Je veux être vrai avec moi-même et avec cette équipe. Si je suis là, c’est que je peux encore donner. Sinon, je partirai en paix.

Ce soir-là, le football n’a pas seulement salué un joueur. Il a célébré une légende, un homme qui a su incarner la beauté du jeu, la fidélité à un maillot, et l’amour d’un peuple. Le petit garçon de Rosario est devenu roi, et son royaume l’a acclamé une dernière fois.

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