L'Edito: Tirons les leçons du passé

Le fait est désormais connu de tous: lors des années électorales, l’échiquier politique se rallume comme un vieux tison sous lequel couvait un feu mal éteint. La tension monte, les esprits s'échauffent, on se fait peur. La période pré- électorale affiche en filigrane les germes d’un éventuel chao en gestation.
Comment la classe politique et les populations africaines et ivoiriennes en particulier, conçoivent les élections?Autrement dit, pourquoi ne peut on jamais organiser une présidentielle sans jamais voir se profiler à l’horizon, le spectre de la violence.
Plus de trente ans après l'avènement du multipartisme, l'on continue de s'interroger sur le fait que le concept de la démocratie soit encore mal compris. Mais à y bien réfléchir, on comprend que cette réalité sociétale est dû à un manque de maturité politique.
Mais alors, combien de temps faudra-t-il encore attendre pour comprendre la nécessité de ce changement de mentalité et de posture pour la promotion d’une saine compétition.
Dans bien des cas, les acteurs politiques sont à la fois auteurs et victimes impuissantes de cette situation, qu’entretiennent dans une ignorance malveillante et inconsciente, leurs militants, supporters ou sympathisants. Arguants avec une déroutante simplicité que tous les moyens sont bons, pour défendre son candidat et sa chapelle politique.
C’est en cela que la formation des militants des partis politiques s'impose. Afin que le discours de ces derniers soit convenable. Et que leur approche de la politique et des élections change et soit plus saine.
Ça suffit, la Côte d’Ivoire a assez souffert. Il y a cinq ans, souvenons-nous, on a manqué de peu de basculer à nouveau dans une crise électorale.
Cette fois, faisons en sorte que la présidentielle de 2025, ne soit pas de sombres moments électoraux, qui viendront encore raviver les blessures des crises antérieures.
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