La nuit du samedi 28 juin censée célébrer la grâce, l’élégance et l’unité nationale s’est muée en véritable brasier de contestation. À l’issue d’une cérémonie fastueuse, le couronnement de Mlle Fatima Koné, représentante du Hambol, a déclenché une vague de protestations sans précédent, à la fois dans la salle et sur les réseaux sociaux.

Une fracture entre le jury et le public

Contrairement aux éditions précédentes, où la favorite du public coïncidait globalement avec le choix du jury, l’écart cette année est vertigineux. Nombre de spectateurs affirment que leur candidate de cœur dont le nom n’a cessé de circuler sur les réseaux a été purement ignorée. Dès l’annonce des résultats, huées, cris de colère et hashtags revendicatifs ont éclaté : #MissPasNotreChoix s’est vite hissé parmi les tendances nationales.

Le COMICI joue la carte de la transparence

Face à l’ampleur de la polémique, le Comité Miss Côte d’Ivoire (COMICI) n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué diffusé dans la nuit, le comité a insisté sur l’indépendance du jury, composé de personnalités issues du monde de la culture, de la mode et des médias. « Les critères de sélection — charisme, éloquence, projets sociaux, aisance scénique ont été rigoureusement respectés », peut-on lire dans leur déclaration.

Fatima Koné, silencieuse mais scrutée

La nouvelle Miss, elle, n’a pas encore fait de déclaration publique. Son compte officiel a été inondé de messages contrastés : entre félicitations chaleureuses et accusations d’injustice, la tension est palpable. Selon certaines indiscrétions, la jeune femme envisagerait de prendre la parole prochainement pour défendre son intégrité et présenter son projet social national.

Un concours en quête de légitimité

Au-delà de cette édition, cet épisode relance un vieux débat : quelle place pour le vote populaire dans un concours aussi emblématique ? Faut-il repenser les mécanismes de sélection pour éviter que le gala ne vire chaque année à la controverse ?

Si l’éclat des paillettes a illuminé le parc des expositions, l’ombre du doute plane encore sur la couronne 2025.

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