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Le Portugal en deuil : Gondomar et Liverpool unis pour dire adieu à Diogo Jota

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Une onde de tristesse enveloppe le Portugal, l’Angleterre et bien au-delà. Ce samedi 5 juillet matin, la ville de Gondomar, en périphérie de Porto, rend un dernier hommage à l’un de ses enfants les plus aimés : Diogo Jota, attaquant international portugais, tragiquement décédé dans un accident aux côtés de son frère. Il avait 28 ans.

Une ville figée dans le recueillement


Depuis l’annonce du drame, la petite ville de Gondomar est plongée dans un silence bouleversant. Des centaines de supporters affluent dans les rues paisibles pour déposer bougies, fleurs, maillots de Liverpool et du Portugal. Devant la maison familiale, une banderole résume l’émotion collective : « Merci pour tout, Diogo. Tu resteras à jamais dans nos cœurs. »

L’église locale, qui accueille ce matin les obsèques, a été préparée pour recevoir un public nombreux : proches, fans, figures du football. La municipalité a décrété une journée de deuil local et des écrans géants ont été installés sur la place centrale pour permettre à tous de suivre la cérémonie.

Un hommage au-delà du terrain


Si Diogo Jota était connu pour ses prouesses balle au pied — vivacité, précision et combativité —, ceux qui l’ont côtoyé évoquent surtout un homme humble, généreux et profondément humain. « C’était plus qu’un joueur, c’était une lumière dans le vestiaire », a déclaré, bouleversé, Jürgen Klopp, son entraîneur à Liverpool.

Père depuis peu, marié depuis un an à Sofia, Diogo avait encore tant à vivre. Sa disparition brutale a suscité une onde de chagrin sur les réseaux sociaux, où les hommages affluent du monde entier. Des clubs comme Liverpool, Wolverhampton et l’Atlético Madrid ont envoyé des délégations officielles. Un hommage national pourrait avoir lieu prochainement au Stade du Dragon.

L’émotion traverse les frontières


Du Portugal à l’Angleterre, en passant par Madrid ou Lisbonne, un même silence, une même douleur. Dans les tribunes, sur les places publiques, dans les foyers, chacun semble murmurer la même phrase :
« §§iiAdeus, Diogo. Tu resteras pour toujours notre ami. Ii$$»
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Salès Kouassi

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