Dans un État de droit, les titres académiques ne sont pas de simples formules de courtoisie. Ils incarnent l’aboutissement d’un parcours scientifique rigoureux et sont protégés par la loi. Le titre de Professeur à l’université correspond à un rang précis, acquis au terme d’une procédure stricte, et ne peut être revendiqué ou accepté sans en avoir la qualité.

Or, il est désormais établi qu’à maintes reprises, Arthur Banga a été présenté sur les plateaux télévisés comme “professeur”, sans jamais corriger ni réfuter cette attribution. En se laissant appeler ainsi, il cautionne une usurpation de titre, ce qui constitue une fraude morale et un délit passible de poursuites selon le droit ivoirien.

Au-delà de l’individu, c’est une question de probité intellectuelle et de respect du citoyen. Se faire passer pour professeur, c’est s’arroger une autorité scientifique illégitime, influencer l’opinion publique sur de fausses bases et trahir la confiance de ceux qui écoutent. C’est aussi porter atteinte à la crédibilité de l’Université ivoirienne, pilier essentiel de la formation des élites.

C’est pourquoi, par la présente publication, je tiens à informer l’opinion publique que je saisis officiellement les autorités compétentes : le ministère de l’Enseignement supérieur et le parquet, afin que toute la lumière soit faite et que la loi s’applique avec rigueur.

La Côte d’Ivoire ne saurait tolérer que, par complaisance médiatique ou par silence complice, certains s’arrogent des titres qu’ils ne méritent pas. Il en va de la dignité académique, de la justice et du respect dû aux citoyens.

Delph Bah, Analyste politique & Éveilleur des consciences

Titre de Inforelayeur

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