SOCIETE

Voyance ou diffamation ? Une internaute dans la tourmente après des accusations contre l’Église et Guillaume Soro

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Une affaire qui secoue les réseaux sociaux et interroge sur les limites de la liberté d’expression en ligne. Une internaute, identifiée sous les initiales T.M., a été interpellée puis déférée devant le parquet pour diffamation, atteinte à l’image et incitation au trouble à l’ordre public. En cause : des vidéos virales dans lesquelles elle accuse, sans preuve, des figures politiques et religieuses de dissimuler l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.

Des accusations sans fondement… et sans preuve


Selon la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), T.M. a reconnu être l’auteure des publications incriminées. Elle affirme toutefois que ses révélations proviennent d’un « don de voyance », et non d’éléments vérifiables. Parmi les personnalités visées figure Jean-Marc Yacé, maire de Cocody, accusé dans une vidéo d’être impliqué dans un complot contre le pouvoir en place. L’élu a immédiatement saisi la PLCC, déclenchant une enquête qui a conduit à l’arrestation de l’internaute.

I

nternet, terrain glissant pour les rumeurs


Les vidéos de T.M., largement relayées sur les réseaux sociaux, ont, selon l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), porté atteinte à l’honneur et à la réputation des personnes citées.

Une procédure sous le sceau de la loi


La mise en cause a été poursuivie sur la base des articles 60, 61 et 62 de la loi n°2013-451 relative à la lutte contre la cybercriminalité. L’ANSSI rappelle que « la liberté d’expression ne saurait justifier la propagation d’accusations mensongères ou infondées » et déplore que, malgré les campagnes de sensibilisation, certains continuent à confondre opinion personnelle et diffamation publique.

Un signal fort des autorités


Cette affaire envoie un message clair : les plateformes numériques ne sont pas des zones de non-droit. Entre liberté d’expression et responsabilité individuelle, les lignes sont fines mais bien réelles. Et, dans ce cas, la voyance n’aura pas suffi à éviter les poursuites.

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ARTICLE RÉDIGÉ PAR
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Salès Kouassi

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