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Cybercrime à Attécoubé : Le “brouteur aux 180 millions” tombe dans les filets de la PLCC

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C’est une véritable descente aux enfers pour Abou, 39 ans, présumé cybercriminel, interpellé le 1er septembre 2025 par la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC). À son domicile, les enquêteurs ont découvert un butin digne d’un thriller numérique : plus de 180 millions de francs CFA en espèces et 115 téléphones portables, pour la plupart volés ou recelés.

Une traque chirurgicale déclenchée par une victime vigilante


Tout a commencé par une alerte discrète. Une victime, harcelée par Abou qui exigeait le code d’accès à son téléphone volé, a flairé l’arnaque et contacté la PLCC. L’enquête, menée avec précision, a conduit à une perquisition spectaculaire dans la commune d’Attécoubé. Résultat : une véritable caverne d’Ali Baba du cybercrime, avec des dizaines de téléphones soigneusement rangés, des accessoires informatiques et des liasses de billets à perte de vue.

Un mode opératoire inédit : le vol de téléphones comme spécialité


Contrairement aux brouteurs classiques adeptes des arnaques sentimentales, Abou avait affiné une méthode bien à lui. Il identifiait les victimes via les fiches médicales ou les contacts enregistrés, puis se faisait passer pour un agent de la PLCC afin d’obtenir les codes de sécurité. Il usurpait l’identité de lieutenants fictifs, Coulibaly, Koné, Tanoh, pour manipuler les proches et soutirer des informations sensibles.

Je reconnais les faits. Je contactais les victimes pour tester si le téléphone leur appartenait

a-t-il avoué froidement aux enquêteurs.

Une arrestation qui relance le débat sur les profits du cybercrime


L’opération marque un coup de maître pour la PLCC, qui démontre une fois de plus son efficacité dans la lutte contre la cyberdélinquance. Le montant astronomique retrouvé chez Abou soulève des questions sur les circuits financiers parallèles et les failles exploitées par ces nouveaux escrocs du numérique.

Vers une condamnation exemplaire ?


Abou risque jusqu’à cinq ans de prison ferme pour recel, vol d’informations, usurpation d’identité et détention injustifiée de fonds. Son arrestation pourrait bien servir de signal fort dans la guerre contre les brouteurs 2.0.

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ARTICLE RÉDIGÉ PAR
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Salès Kouassi

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