FAITS DIVERS

Port-Bouët sous le choc : une étudiante de l’INFAS assassinée par son compagnon pompier dans un excès de jalousie

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Ce qui aurait pu être une soirée paisible dans la Cité Douane s’est transformé en cauchemar absolu. Grâce Tra Lou, étudiante à l’Institut National de Formation des Agents de Santé (INFAS), a été mortellement poignardée le mardi 9 septembre par son compagnon, B.F., pompier civil à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Un drame conjugal d’une violence inouïe, sur fond de jalousie maladive.

Une dispute qui vire au carnage


Selon les témoignages des voisins, les tensions dans le couple étaient récurrentes, souvent alimentées par des soupçons d’infidélité. Ce soir-là, les cris ont déchiré le calme marin de la cité. Pris d’une rage incontrôlable, B.F. aurait saisi un couteau de cuisine et s’est acharné sur sa compagne, lui infligeant plusieurs coups fatals. Malgré ses tentatives de défense, Grâce Tra Lou n’a pas survécu.

Un geste irréversible suivi d’une tentative de suicide


Après son acte, le pompier aurait tenté de se trancher la gorge avec la même arme. Grièvement blessé, il s’est présenté nu et ensanglanté au commissariat du 33ᵉ arrondissement, provoquant la stupeur des agents. Il a été transféré en urgence dans une clinique d’Abidjan, son état critique laissant planer l’incertitude sur la suite judiciaire.

Une enquête ouverte, une famille en deuil


La Direction de la Police Criminelle (DPC) a été saisie pour faire la lumière sur ce drame. Les proches de la victime, effondrés, réclament justice et dénoncent une violence conjugale trop souvent banalisée. Ce féminicide tragique vient rappeler l’urgence de renforcer les dispositifs de prévention et de protection des femmes en Côte d’Ivoire.

Grâce Tra Lou : une vie fauchée, une société interpellée


Étudiante prometteuse, Grâce Tra Lou laisse derrière elle une famille brisée et une communauté en émoi. Son nom s’ajoute à une liste trop longue de femmes victimes de violences conjugales. Ce drame doit être un électrochoc : il est temps que la société ivoirienne prenne la pleine mesure de ce fléau.

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ARTICLE RÉDIGÉ PAR
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Salès Kouassi

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