L’atmosphère politique ivoirienne s’électrise à la suite d’un communiqué fulgurant du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Réuni mercredi dernier en session extraordinaire, le Secrétariat général du parti a dénoncé avec vigueur la décision du Conseil constitutionnel d’invalider la candidature de Laurent Gbagbo pour la présidentielle d’octobre 2025, tout en validant celle du président sortant Alassane Ouattara.

Indignation et appel à la mobilisation

Dans un ton sans équivoque, le PPA-CI qualifie cette décision de « grave atteinte à la démocratie » et de « manœuvre d’élimination politique ». Le parti, par la voix de son Secrétaire général Damana Adia Pickass, appelle ses militants, sympathisants et l’ensemble du peuple ivoirien à une mobilisation nationale pour défendre l’État de droit et les principes démocratiques.

Une campagne de protestation structurée

Le communiqué ne s’arrête pas à la dénonciation : il trace une feuille de route claire. Dès maintenant, toutes les fédérations du PPA-CI sont appelées à déposer des motions de protestation auprès des autorités locales. Le parti active également ses structures spécialisées pour orchestrer une campagne de contestation à l’échelle nationale.

Vers un bras de fer politique

Ce tournant marque une escalade dans le climat préélectoral ivoirien. Alors que les institutions sont accusées de partialité, le PPA-CI semble déterminé à faire entendre sa voix dans les rues comme dans les urnes. Le spectre d’une crise politique se dessine, ravivant les mémoires d’un passé électoral tumultueux.

Le rejet de la candidature de Laurent Gbagbo pourrait bien être le catalyseur d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique ivoirienne. Entre indignation populaire et stratégies de résistance, le PPA-CI s’installe en fer de lance d’une opposition qui refuse de se taire.

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